
Le texte ci-dessous est un résumé du sermon du Pasteur David Jang sur la Passion de Jésus telle qu’elle apparaît dans l’Évangile selon Jean, chapitre 18, verset 28, jusqu’au chapitre 19, verset 16. Ce passage met en scène l’interrogatoire de Pilate et le dialogue de Jésus, les accusations et l’hypocrisie des autorités religieuses juives, et finalement la route de Jésus vers la Croix. Il met en lumière comment le Fils de Dieu, dans un acte d’amour et de salut, a choisi de sa propre volonté le chemin de la mort la plus atroce.
I. Jésus devant Pilate : Un dialogue sur la vérité et l’autorité
Le Pasteur David Jang attire d’abord l’attention sur la scène où Jésus comparaît devant Pilate, montrant le contraste spirituel et historique entre un gouverneur représentant la puissance de l’Empire romain et le Fils de Dieu, qui, dépourvu de toute force armée ou de statut mondain, se tient lié devant lui en tant qu’accusé. Pourtant, dans l’entretien prolongé (Jean 18.28–19.16) entre Pilate et Jésus, c’est ce dernier, malgré son apparence de prisonnier, qui manifeste l’« autorité de la vérité » et exerce une influence décisive.
1) Le moment de l’aube : le chemin solitaire de la souffrance
Le Pasteur David Jang souligne d’abord le détail temporel du verset 28 du chapitre 18. Lorsque les chefs religieux juifs amènent Jésus de chez Caïphe au prétoire de Pilate, il fait déjà grand matin. Cela indique que Jésus, après avoir subi dans la nuit l’humiliation, les interrogatoires injustes d’Anne et Caïphe, ainsi que des violences et des moqueries, est de nouveau transféré à Pilate, épuisé et accablé. Tous les disciples se sont enfuis, et Jésus se trouve seul, symbole du fait que le chemin de la Croix est un chemin qu’Il devait porter seul. Malgré les insultes, les coups, les faux témoignages, Il n’a pratiquement pas parlé pour se défendre, gardant un silence qui révèle Sa souffrance visible (et invisible).
2) L’hypocrisie religieuse : rester « pur » selon la Loi, tout en livrant l’Agneau pascal
Les autorités religieuses juives, pour ne pas se souiller, refusent d’entrer dans le prétoire d’un païen, afin de pouvoir célébrer la Pâque (Jean 18.28). En apparence, elles se montrent fidèles aux rites de pureté, mais en réalité, elles livrent à Pilate « l’Agneau de Dieu » innocent pour qu’Il soit mis à mort. Le Pasteur David Jang qualifie cette attitude de « sommet de l’ignorance spirituelle et de l’hypocrisie religieuse ». Ces Juifs, censés percevoir l’essence de la fête pascale – l’Agneau véritable, Jésus-Christ – ne Le reconnaissent pas ; ils sont obsédés par la pureté légale alors qu’ils complotent pour tuer Celui qui est sans péché. Ainsi se révèle le paradoxe d’une observation scrupuleuse de la Loi qui oublie la révérence et l’amour pour « le Fils de Dieu ».
3) L’absence de chef d’accusation clair et le renvoi à la Loi juive
Lorsque Pilate demande : « De quoi accusez-vous cet homme ? » (Jean 18.29), ils répondent : « Si ce n’était pas un malfaiteur, nous ne te l’aurions pas livré » (Jean 18.30). Ils avancent donc une accusation vague, sans motif précis. Pilate, qui discerne un certain vide dans leurs charges, répond alors : « Prenez-le, et jugez-le selon votre loi » (Jean 18.31). Mais les chefs juifs ripostent qu’ils n’ont pas le droit de mettre quelqu’un à mort. En réalité, ils veulent absolument qu’Il soit exécuté. Le Pasteur David Jang remarque qu’en théorie, selon la Loi juive, si Jésus était déclaré coupable de blasphème, ils auraient pu Le lapider (comme Étienne l’a été plus tard, dans le livre des Actes). Mais ici, ils cherchent un châtiment plus infâme que la lapidation : la crucifixion romaine, un supplice réservé aux esclaves et aux criminels les plus abjects. De cette manière, les Juifs espèrent faire infliger à Jésus la mort la plus horrible et la plus humiliante.
Le Pasteur David Jang souligne que la gravité du péché de ces chefs n’est pas simplement de vouloir tuer Jésus, mais de L’éliminer de la manière la plus cruelle qui soit. Or, Jean 18.32 précise : « C’était afin que s’accomplît la parole que Jésus avait dite, indiquant de quelle mort Il devait mourir. » Malgré la ruse et la malveillance des hommes, le plan de Dieu s’accomplit : Jésus devait être « élevé » sur la Croix (Jean 12.32). L’acharnement des méchants ne peut pas renverser la volonté de Dieu, mais sert au contraire, paradoxalement, Son dessein de salut.
4) « Mon royaume n’est pas de ce monde » : Jésus, Roi de la vérité
Interrogeant Jésus, Pilate dit : « Es-tu le roi des Juifs ? » (Jean 18.33). Jésus répond : « Dis-tu cela de toi-même, ou d’autres te l’ont-ils dit de Moi ? » (Jean 18.34). Le Pasteur David Jang relève qu’au lieu de répondre directement, Jésus retourne la question pour éprouver l’intention réelle de Pilate. Cherche-t-il la vérité ? Ou répète-t-il seulement l’accusation des chefs juifs ? Pilate incarne le pouvoir romain, mais peu à peu, il est contraint de reconnaître que Jésus n’est pas coupable de trouble politique. Lorsque Jésus déclare : « Mon royaume n’est pas de ce monde » (Jean 18.36), c’est, comme l’explique le Pasteur David Jang, pour affirmer que Son règne ne s’impose pas par la force militaire ou le biais des systèmes politiques de ce monde. Il n’est pas un chef rebelle qui vise à renverser Rome, et Ses disciples ne brandissent pas l’épée pour répandre Son règne. La vérité, dit David Jang, ne se conquiert pas par la violence ou l’oppression, mais s’incarne dans le sacrifice et l’amour qui donnent la vie.
Pilate questionne encore : « Tu es donc roi ? » (Jean 18.37). Jésus rétorque : « Tu le dis, Je suis roi. Je suis né et Je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute Ma voix. » Dans ce moment solennel, souligne le Pasteur David Jang, Jésus, bien que soumis à la flagellation et au mépris, se présente néanmoins comme Roi de vérité. Il sait que revendiquer le titre de roi dans un tribunal romain peut conduire à une accusation de sédition, passible de la peine capitale. Pourtant, Il maintient fermement Sa mission : porter témoignage à la vérité.
Quand Pilate lance : « Qu’est-ce que la vérité ? » (Jean 18.38), Jésus ne répond pas davantage. Le Pasteur David Jang interprète ce silence : Jésus avait déjà révélé la vérité par Sa vie, Ses œuvres et Ses paroles, si bien que Pilate, partagé entre sa conscience et ses calculs politiques, ne pourrait pas la saisir pleinement sans une ouverture totale de cœur. Néanmoins, Pilate déclare ensuite : « Je ne trouve rien de coupable en Lui » (Jean 18.38). Même un dirigeant romain, soumis à divers intérêts, finit par reconnaître l’innocence et la justice parfaite de Jésus.
Le Pasteur David Jang souligne que ce passage révèle Jésus comme témoin de la vérité devant le tribunal du monde. Bien qu’Il soit menotté, c’est Lui qui interroge en réalité Pilate : « Parles-tu de toi-même, ou te contentes-tu de répéter ce que tu as entendu ? » Cela illustre la confrontation entre l’Église et le monde : le monde « juge » souvent l’Église, mais au fond, la vérité de l’Évangile questionne le monde. De même, la réaction de Pilate, oscillant entre bienveillance et crainte de perdre ses privilèges, démontre qu’un responsable politique peut reconnaître la justice d’une cause, mais céder à la pression. Le Pasteur David Jang y voit un appel pour les croyants : suivre la voie du Seigneur sans compromission, même face à un pouvoir qui semble parfois compréhensif, parfois hostile.
5) Le choix de Barabbas : une image de la substitution
Pilate, voyant l’innocence de Jésus, cherche à Le libérer en invoquant la coutume de relâcher un prisonnier à la fête (Jean 18.39). Mais la foule réclame : « Non pas Lui, mais Barabbas ! » (Jean 18.40). Barabbas était un voleur et un séditionnaire, un homme coupable de meurtre lors d’une révolte. Le Pasteur David Jang note l’ironie du nom « Bar-Abba » qui signifie « fils du père » alors que le vrai Fils du Père céleste, Jésus, prend la place de ce criminel. Ainsi, Barabbas est libéré tandis que Jésus est condamné. C’est l’illustration frappante du principe de la substitution ou de la rédemption : le pécheur est gracié, tandis que l’Innocent paie le prix. Par la mort de Jésus, le coupable est libéré.
Bien que Pilate tente de libérer Jésus, le cri du peuple : « Crucifie-Le ! » (Jean 19.6) l’emporte. Et lorsque Pilate demande : « Vais-je crucifier votre Roi ? » (Jean 19.15), les Juifs hurlent : « Nous n’avons de roi que César. » Le Pasteur David Jang souligne la contradiction : les Juifs croient normalement que seul Dieu est leur vrai Roi. Cependant, ils rejettent le Fils de Dieu et, pour le tuer, vont jusqu’à proclamer leur allégeance à l’empereur romain, qu’ils abhorrent pourtant. Le gouvernement romain et les autorités religieuses s’allient dans un même complot, mais dans cette conspiration, Jésus accomplit le dessein du Père : être « élevé » sur la Croix pour le salut du monde (Jean 12.32).
En définitive, Pilate, terrifié à l’idée de perdre sa position et menacé par l’accusation de déloyauté envers César, cède et livre Jésus pour la crucifixion. Le Pasteur David Jang en conclut que, même si les Juifs et Rome conjuguent leurs forces pour mettre à mort le Fils de Dieu, tout cela s’inscrit dans le plan de rédemption voulu par le Père. Jésus avait le pouvoir de Se dérober, d’accéder à la « porte de sortie » que Pilate Lui proposait, ou de recourir à une armée d’anges. Pourtant, Il accepte de marcher jusqu’au bout sur la voie la plus douloureuse, car « c’est seulement ainsi qu’Il peut attirer tous les hommes à Lui » (cf. Jean 12.32). Sa détermination nous montre que le chemin de la Croix n’est pas un échec, mais la voie royale de la victoire.
Ainsi, le Pasteur David Jang résume la leçon principale de ce premier volet : Jésus est venu annoncer la vérité, et Il en témoigne avec courage, même en apparaissant impuissant devant Pilate. Il déclare : « Mon royaume n’est pas de ce monde », « Je suis roi », et Il choisit inébranlablement la Croix. C’est la mission rédemptrice qui accomplira la volonté de Dieu. L’Église, à sa suite, est appelée à tenir ferme dans la vérité, à ne pas négocier avec le monde ni rechercher un avantage personnel, mais à « répondre avec assurance » comme Jésus, même devant la persécution ou l’incompréhension. Cette scène nous offre une puissante leçon théologique et pratique sur la fidélité et le témoignage de la vérité.
II. L’hypocrisie des chefs religieux et l’obéissance rédemptrice de Jésus
Dans ce deuxième axe, le Pasteur David Jang met en lumière le comportement « hypocrite » des chefs religieux juifs et des grands prêtres, qui se présentent comme défenseurs de la Loi mosaïque et invoquent le « blasphème » pour condamner Jésus à mort, alors qu’ils recourent en vérité à la ruse et à la tromperie.
1) Les chefs religieux « purs » qui livrent l’Agneau divin
Les autorités juives refusent d’entrer chez Pilate pour ne pas se souiller et pouvoir manger la Pâque, tout en poussant un païen à crucifier le vrai « Agneau pascal ». Le Pasteur David Jang y voit l’illustration accablante d’une religion attachée à l’observance formelle des rites, mais dénuée de toute connaissance du « véritable Agneau de Dieu ». En s’attachant à la « lettre » (le rituel de la Pâque), ils manquent la « personne » du Messie, manifestant une étroitesse d’esprit et un orgueil spirituel qui les conduit à l’acte le plus abominable : mettre à mort le Fils de Dieu.
Le Pasteur David Jang évoque également la contradiction : ces chefs veulent observer la Pâque selon la Loi (manger l’agneau, le pain sans levain, etc.) mais s’acharnent à faire condamner à mort Celui qui pourrait les libérer de leurs péchés. C’est la conséquence de leur aveuglement et de leur haine à l’encontre de Jésus, qui dérange leur statut et leur autorité au sein du judaïsme. Ainsi, « la religion » peut devenir, avertit le Pasteur, un moyen de préserver son pouvoir plutôt qu’un chemin de crainte et d’amour envers Dieu.
2) Utiliser Rome pour accuser Jésus de rébellion
Après avoir crié au blasphème, les chefs juifs exploitent finalement l’argument politique auprès de Pilate : « Il prétend être roi, il s’oppose à César. » Ils savent que le seul moyen d’obtenir une exécution par les Romains est de qualifier Jésus de rebelle potentiel, risquant de troubler l’ordre public. Le Pasteur David Jang met en évidence l’intensité de leur colère : ils ne se satisfont pas même d’une flagellation (Luc 23.22) ; ils veulent la crucifixion. On entend leurs hurlements : « Crucifie-Le ! » (Jean 19.6).
Cette haine poussée à l’extrême évoque les réprimandes de Jésus dans Matthieu 23 : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites… vous ressemblez à des sépulcres blanchis » (cf. Mt 23.27). Derrière les apparences de sainteté, ils dissimulent des cœurs remplis de rage meurtrière. Le Pasteur David Jang note que leurs agissements, qui associent violence religieuse et manipulation du pouvoir impérial, incarnent l’exemple-type d’une « alliance malsaine » entre religion et politique, où l’on instrumentalise la loi civile pour accomplir des desseins iniques.
3) « Nous n’avons de roi que César » : le reniement de Dieu
Le point culminant de cette hypocrisie est atteint lorsqu’ils crient : « Nous n’avons de roi que César » (Jean 19.15). Dans l’Ancien Testament, les Israélites, même quand ils demandaient un roi humain, gardaient à l’esprit que Yahvé restait le Souverain suprême. Mais ici, pour anéantir Jésus, ils renient ce fondement de foi : « Dieu est notre vrai Roi. » Le Pasteur David Jang relève à quel point c’est une déclaration choquante de la part des grands prêtres d’Israël. Pour parvenir à leurs fins, ils bafouent leur propre identité de peuple de Dieu, jadis libéré de l’esclavage en Égypte.
Le Pasteur David Jang en tire un avertissement pour l’Église : il est possible de se croire proche de Dieu par un zèle religieux, tout en passant à côté de la reconnaissance du véritable Christ. L’obsession de sa réputation, de son autorité, ou le désir d’écraser « celui qui dérange » peut conduire à commettre l’inimaginable, tout en se donnant des airs de piété. Ainsi, la religion peut enfanter le pire des crimes si elle perd le centre vital : l’amour de Dieu, la miséricorde et la justice. Jésus L’avait déjà proclamé : « Allez, et apprenez ce que signifie : Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices » (Mt 9.13).
4) L’obéissance totale de Jésus face à l’hypocrisie et à la violence
Face à cette coalition du pouvoir religieux et politique, Jésus, conscient de tout, se tait et accepte la Croix. Pour le Pasteur David Jang, c’est l’obéissance de Jésus à la volonté du Père, Sa docilité au plan du salut. « Personne ne Me l’ôte, mais Je la donne de Moi-même » (Jean 10.18), dit Jésus au sujet de Sa vie. L’entretien avec Pilate, où Jésus déclare : « Tu n’aurais sur Moi aucun pouvoir, s’il ne t’avait été donné d’en haut » (Jean 19.11), illustre que toute autorité vient de Dieu. Ainsi, le Pasteur David Jang souligne la souveraineté divine : même si Satan et les hommes s’acharnent, Dieu transforme leur malice en instrument de Sa grâce.
Ce passage prévient aussi les croyants : on peut être actif dans l’Église et pourtant, à l’image de ces chefs, tomber dans l’auto-justification, l’orgueil spirituel ou l’hostilité envers l’Esprit de Dieu. Les pharisiens et les prêtres, malgré leur grande connaissance de la Loi, s’avèrent les principaux adversaires du Messie. Cela pousse tout chrétien à s’examiner : « Est-ce que je poursuis réellement la volonté de Dieu ou mes propres intérêts sous couvert de religion ? »
En somme, ce deuxième volet met en scène d’un côté, l’hypocrisie religieuse poussée à son paroxysme, et de l’autre, la soumission rédemptrice de Jésus. Alors que les Juifs cherchent à « rester purs » pour la Pâque, ils font crucifier le Sauveur. Tandis qu’ils crient au blasphème, ils font alliance avec Rome. Au milieu de cette tempête de mensonge et de haine, Jésus ne recule pas, Il embrasse la Croix. Dans l’optique du Pasteur David Jang, c’est le mystère d’une sagesse divine qui emploie même le mal, la perversité, pour accomplir le bien suprême : la rédemption du monde. La foi chrétienne en est donc avertie : gardons-nous de toute religion extérieure vide de vérité et d’amour, et imitons l’obéissance humble et totale de Jésus.
III. La route de la Croix : l’amour parfait et le fruit du salut
Enfin, pour conclure, le Pasteur David Jang aborde la scène finale (Jean 19.16) où Pilate remet Jésus aux soldats pour la crucifixion. C’est le point culminant de ce procès inique, Jésus est condamné au supplice le plus cruel, la crucifixion, considérée comme l’une des formes d’exécution les plus douloureuses et infamantes de l’Antiquité.
1) La Croix, non pas un échec, mais la victoire du salut
Le Pasteur David Jang rappelle que la crucifixion n’est pas pour Jésus la marque d’une défaite ou d’une impuissance, mais, au contraire, la « plus glorieuse victoire ». « Si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais, s’il meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jean 12.24). Ce verset illustre que la mort de Jésus n’est pas simplement un drame, mais la semence d’une vie nouvelle pour une multitude. Alors que la lapidation était la méthode juive, la crucifixion est « la manière dont Il devait mourir », selon la prophétie, afin d’accomplir pleinement l’œuvre de rédemption.
Le Pasteur David Jang insiste sur le fait que la Croix est l’endroit où l’amour de Dieu et Sa justice se rencontrent : le Christ, sans péché, porte la malédiction et l’ignominie réservées aux criminels. De ce fait, Il paye le prix du péché à la place de l’humanité. Dans l’Ancien Testament, les sacrifices d’animaux ne pouvaient qu’imparfaitement couvrir la faute, tandis que Jésus, « l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » (Jean 1.29), accomplit une expiation parfaite (cf. Hébreux 10.10).
2) La flagellation et la souffrance de Jésus
Jean 19.1 souligne que Jésus est d’abord flagellé avant d’être crucifié. Les Romains utilisaient un fouet muni d’éclats d’os ou de métal, provoquant des plaies déchirantes. Le Pasteur David Jang rappelle l’horreur de ces sévices : Jésus, déjà affaibli, saigne abondamment, Son dos est lacéré, à un point tel que la mort peut survenir avant même la crucifixion. Or, tout cela, Jésus l’endure de plein gré, pour prendre sur Lui le châtiment qui revenait aux pécheurs. La Croix est donc le creuset où se concentrent à la fois la cruauté humaine et l’amour infini du Christ, qui est « le bon berger donnant Sa vie pour Ses brebis » (Jean 10.11).
3) La justice et l’amour de Dieu s’accomplissent ensemble
Pour le Pasteur David Jang, la Croix incarne la rencontre entre la justice de Dieu (châtier le péché) et Son amour (sauver le pécheur). Sans la Croix, l’homme, coupable, mériterait la condamnation éternelle. Mais Dieu a pourvu Lui-même au sacrifice expiatoire : « Christ est mort pour nous alors que nous étions encore pécheurs » (Romains 5.8). Ainsi la colère et l’amour de Dieu se rejoignent en Jésus crucifié. Cet acte est « la démonstration de Son amour » et l’accomplissement de Sa sainteté. Dans l’apparence, c’est une défaite, mais en vérité, c’est le triomphe de Dieu, qui rend possible la réconciliation de l’homme pécheur avec Lui.
Le Pasteur David Jang précise que, si les disciples n’ont pas tout compris avant la résurrection, l’exaltation de Jésus par la Croix devenait plus tard évidente. Tout ce que Jésus avait prédit – qu’Il devait être « élevé » – s’est réalisé, et les Écritures de l’Ancien Testament s’accomplissent. La célébration de la Pâque juive renvoie dès lors au sacrifice unique du Christ, vrai libérateur, qui offre une délivrance éternelle.
4) La nécessité pour les croyants de contempler la Croix et de la suivre
Dans l’enseignement du Pasteur David Jang, le texte de Jean 19.16 appelle le croyant à méditer sur la Croix comme le sommet de l’amour divin. Jésus a subi moqueries, trahisons, coups et injures, sans jamais renoncer. Son seul désir : obéir au Père pour sauver les hommes. Le Pasteur y voit trois attitudes majeures de Jésus à imiter :
- L’absence de compromis : Jusqu’au bout, Jésus demeure ferme dans Sa mission ; Il ne cherche pas d’arrangements avec Pilate ou les autorités juives.
- L’amour qui supporte tout : Il n’emploie pas la vengeance ni la violence pour répondre à la haine, mais choisit la patience et la miséricorde.
- La confiance totale en Dieu : « Tu n’aurais aucun pouvoir sur Moi si cela ne t’avait été donné d’en haut » (Jean 19.11). Jésus confesse que, malgré l’apparente victoire du mal, Dieu dirige toute chose.
Le Pasteur David Jang exhorte ainsi l’Église contemporaine à se rappeler que, tout comme Jésus fut injurié et condamné injustement, il peut arriver que les croyants soient confrontés à l’injustice ou à la persécution. Notre manière de réagir doit s’aligner sur celle du Christ : remettre notre cause entre les mains de Dieu, choisir la vérité et l’amour, même lorsque cela implique de grandes souffrances.
5) La graine qui meurt et produit beaucoup de fruits
Enfin, la mort de Jésus sur la Croix n’est pas la fin : c’est le commencement d’une moisson abondante, car Il ressuscitera. Le Pasteur David Jang souligne que l’exécution de Jésus, voulue par les pouvoirs politiques et religieux de l’époque, a débouché sur la propagation universelle de l’Évangile et la naissance d’une multitude de croyants. « Quand J’aurai été élevé de la terre, J’attirerai tous les hommes à Moi » (Jean 12.32). La crucifixion, marquée du sceau de la honte, devient la gloire de Dieu et la source de la vie pour le monde.
Cette « puissance de la Croix » est au centre de l’identité chrétienne. Sans le sacrifice de Jésus, nous resterions prisonniers de la culpabilité. Mais grâce à Sa passion, nous avons la vie nouvelle. Le Pasteur David Jang souligne l’importance d’une foi vivante qui ne considère pas la Croix seulement comme un symbole ou un objet de piété, mais comme la réalité dynamique de l’amour et du pardon de Dieu.
Conclusion : La Croix, la gloire de Dieu et l’appel à la décision
En conclusion, le Pasteur David Jang remarque que le procès de Jésus devant Pilate (Jean 18.28–19.16) illustre parfaitement l’absurdité du péché humain et la manière dont Jésus, innocent, a volontairement porté nos fautes. Bien que Pilate ait déclaré : « Je ne trouve en Lui aucun motif de condamnation », les chefs religieux ont refusé de L’accepter et ont pactisé avec « le pouvoir de ce monde » pour Le crucifier. Ironiquement, la plus grande injustice de l’histoire est devenue l’accomplissement du plus grand dessein de Dieu : notre rédemption.
Pour le Pasteur David Jang, ce passage questionne aussi chaque croyant : allons-nous suivre Jésus sur la voie de la Croix, ou nous rangerons-nous du côté de ceux qui, malgré leur religiosité, Le rejettent pour préserver leurs privilèges ? Allons-nous clamer « Pas d’autre roi que César » ou reconnaîtrons-nous que Jésus est notre seul Roi ? L’exemple de Barabbas – « fils du père » – gracié grâce à la condamnation du vrai Fils du Père, nous rappelle que nous avons été libérés par la grâce, tandis que Jésus payait le prix de notre faute. Cette vérité doit nous mener à la reconnaissance, à l’adoration et à une vie de disciple.
Quelles que soient la conspiration des hommes ou la violence la plus sauvage, Dieu, dans Sa souveraineté, change la mort de Jésus en résurrection. Rien ne peut entraver l’ouverture de la « porte du salut ». Là où le péché a abondé, la grâce a surabondé (Romains 5.20). C’est pourquoi le Pasteur David Jang exhorte l’Église à revenir sans cesse à la centralité de la Croix. C’est la question éternelle : allons-nous, comme Jésus, témoigner de la vérité, ou agirons-nous comme les chefs juifs, jouant le jeu du monde, à la recherche de reconnaissance et de pouvoir ?
Le Pasteur David Jang conclut : « La Croix demeure la victoire de Dieu. Le Seigneur, sans vaciller, a suivi la volonté du Père et s’est offert pour nous. C’est le chemin de la vie, qui demeure aussi notre modèle. Si nous vivons selon cet amour sacrificiel, la lumière de Christ brillera dans tous les domaines de notre existence, et nous serons de véritables témoins de l’Évangile. » En effet, même si Jésus a été condamné par Pilate, maltraité par les soldats et méprisé par les chefs religieux, Il a remporté la plus grande victoire sur le mal et a inauguré le règne du salut.
Ainsi se conclut l’analyse du Pasteur David Jang sur Jean 18.28–19.16 : un passage qui met en évidence l’opposition extrême de l’humanité pécheresse face au Fils de Dieu, et en même temps la profonde détermination de Jésus à s’offrir en sacrifice. Le message est plus que jamais actuel : dans la tension entre la vérité et la compromission, entre la foi authentique et l’hypocrisie religieuse, entre l’obéissance aimante et la violence aveugle, la Croix nous éclaire et nous invite à choisir la voie de Jésus, voie de la vérité, de l’humilité et de l’amour parfait. Puissions-nous, à la lumière de ce texte, embrasser nous aussi la voie du disciple, en portant le témoignage de la Croix au cœur d’un monde qui a toujours besoin de ce salut
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